VOEUX DU PRESDIENT

Le poids de notre détermination

Au nom de l’ensemble de la Confédération, je vous souhaite une très belle année 2011, pleine de joies, bonheur, santé et réussite dans tous les domaines, à titre personnel, familial, professionnel et syndical !

Je sais pouvoir compter sur vous toutes et tous pour porter haut les valeurs et les couleurs de notre CFE-CGC au service de tous nos collègues pour qu’ensemble nous fassions progresser notre pays afin de redonner confiance et espoir dans l’avenir. Nous continuerons à nous battre et à travailler pour que les compétences, les talents et l’investissement personnel de chacun soient reconnus et valorisés.

Nous le savons, il reste beaucoup à faire !

La faible croissance économique n’a pas encore effacé la récession de 2009 et ses impacts sur l’emploi, les salaires et notre protection sociale. En cette période de disette budgétaire et de lourds déficits publics, les mécanismes d’aide et de soutien à l’emploi disparaissent les uns après les autres. Il faut donc que l’économie marchande prenne rapidement le relais pour éviter de constater mois après mois les mauvais chiffres du chômage. Et pour que l’emploi soit plus stable, durable et mieux rémunéré.

Cette nouvelle année sera marquée par d’importantes négociations avec le patronat. Celui-ci ne pourra se contenter de demander et souvent d’obtenir des allégements de charges, des assouplissements dans la réglementation du travail et d’émettre quelques vagues recommandations sur l’éthique, la déontologie et la bonne conduite des grands patrons. Nous voulons des engagements plus fermes et volontaristes et des résultats en matière d’emploi, des jeunes comme des seniors, de qualité de vie au travail, de juste retour de l’engagement des salariés au service de leur entreprise.

À l’heure où nous devons repenser les fondements mêmes du paritarisme, deux négociations seront déterminantes dans les semaines à venir : les retraites complémentaires et l’assurance chômage. Sans oublier celle relative à l’avenir et aux missions de l’APEC.

Quant à l’État, il devra désormais cesser de faire les poches des caisses gérées par les partenaires sociaux que cela soit celle d’Action logement ou celle du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels. Nous attendons de sa part une réforme sérieuse de la fiscalité qui redonne sens, lisibilité et équité aux prélèvements obligatoires. Il devra également donner confiance et énergie à l’ensemble du secteur public, qu’il soit d’État, de l’hospitalière ou de la territoriale. Nous savons tous que les missions de service public, à commencer par celle assurée par nos enseignants pour préparer la France de demain sont essentielles pour l’attractivité et la performance d’un pays. S’il faut sans cesse redéfinir les priorités et les objectifs, nos collègues fonctionnaires à l’instar des salariés du privé ne doivent pas être considérés comme des variables d’ajustement comptable.

Le syndicalisme est une école d’abnégation. Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage ! 2011 ne dérogera pas à la règle.

Encore excellente année à toutes et à tous !

Bernard Van Craeynest