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CFE CGC AIRCELLE - LE HAVRE
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17 août 2011

Les Sénateurs pointent la dégradation du climat social dans les entreprises...

 
 Le Sénat tire la sonnette d’alarme sur le climat et les tensions sociales dans les entreprises Françaises!

Quand nos sénateurs se penchent sur le fonctionnement des entreprises, que constatent-ils? La même chose que nous!

A la demande de M. Gérard Larcher, président du Sénat, la délégation sénatoriale à la prospective s’est penchée sur l’avenir du pacte social dans l’entreprise.
Le rapport présentéest alarmant, il demande une meilleure reconnaissance des salariés et une revalorisation du travail.

Les sénateurs ont constaté un malaise grandissant dans les entreprises, des gains salariaux ralentis, des inégalités salariales croissantes et une forte augmentation des revenus du capital. Ce qui créé de fortes tensions et nuit à la croissance selon le rapport.

Sans une amélioration significative du pacte social dans l’entreprise disent-ils, dans le sens d’une meilleure reconnaissance des salariés et d’une revalorisation du travail, l’économie et la société s’exposeraient à de sérieux revers.

Le malaise actuel dans l’entreprise
Ces trente dernières années, dans un contexte de concurrence et de mobilité des capitaux croissantes, une recherche de productivité de plus en plus orientée vers le court terme a progressivement modifié toutes les facettes du pacte social dans l’entreprise.

On observe :
Des gains salariaux ralentis et des inégalités salariales croissantes
, mais des revenus du capital en forte augmentation

De fortes tensions sur les conditions de travail, à ce stade, ni les progrès de l’«employabilité» ni l’autonomie promue par un discours managérial souvent illusoire, ne débouchent sur un équilibre satisfaisant du point de vue du salariés

Des relations sociales dégradées et une gouvernance déséquilibrée, avec une translation du pouvoir vers des investisseurs financiers au sein d’entreprises plus grandes; la capacité de négociation de salariés « oubliés » de la gouvernance au nom de l’efficacité économique, est en outre obérée un taux de syndicalisation passé d’environ 30 % à environ 8 % des salariés depuis l’après-guerre ;

La tendance à venir : le « scénario du pire »

Les conflits de répartition continueraient à se résoudre au détriment des rémunérations salariales.
Le travail «paierait» d’autant moins que le vieillissement démographique s’accompagnerait d’un prélèvement accru sur les salaires

Il n’y aurait pas d’autre choix que de flexibiliser davantage salaires et emplois et le management exercerait des tensions renforcées sur le travail au détriment de sa qualité


Les entreprises se rabattraient sur le levier de l’organisation du travail pour soutenir tant bien que mal une productivité « plombée » par un déficit cumulé d’innovation.

Avec un niveau de qualification stagnant et un dialogue social toujours médiocre, les organisations « à flux tendus » s’approfondiraient ainsi que la segmentation du marché du travail avec un recours accru à des contrats courts pouvant aller jusqu’à la disparition du contrat de travail dans la mouvance de l’idée que chacun doit devenir un « entrepreneur de lui-même ».

Finalement, avec les contraintes multipliées d’organisations toujours plus finement calibrées en effectifs, les salariés endureraient une dégradation radicale du compromis sécurité/autonomie entraînant une prolifération de troubles psychosociaux, une désincitation au travail…

Enfin, l’effritement du droit social du travail s’amplifierait, le moins-disant social devenant le point de référence….

Mais que dit-on depuis des mois… !!
Merci à la CFE CGC Canal Plus pour cette article.
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